Heracles || Ouvrir la Boite de Pandore.

Il pleurait, pleurait et pleurait encore, il ne comprenait pas pourquoi il devait partir, pourquoi on l'envoyer ici.
Tout ceci c'était passé ainsi: Alors qu'il regardait du haut du Parthénon la ville d’Athènes en contre-bas et flanait entre les colonnes s'imaginant (encore) la gloire du passé de sa nation, il vit un homme arrivé, il le reconnut... le directeur de cabinet du Premier Ministre... "Que peut-il bien faire ici" se demandait-il. L'homme s'approcha et lui tendit une lettre qu'Heracles pris, puis l'homme en costume noir se retourna et partit, aucun mots n'avaient été échangés entre les deux ce qui mit mal à l'aise le jeune homme.
Le message y était simple et limpide et pourtant il dut le relire des dizaines de fois tellement il pensait à une blague :
"Cher Heracles tu dois vas partir, fait tes valises et directions l'Amérique.
Ce n'est pas une proposition.
                                     Signé M."

Des hommes l'attendait, il fit sa valise les yeux vides, l'esprit aussi puis fut envoyé ici. Il n'y comprenait rien, aucune explications ne lui avait été fournit. Comment lui, représentant des grecs, avait pu être rejeté de la sorte ! Il avait beau y réfléchir lui qui est  habituellement si calme s'emporta ! Son pays ! Le pays de la Démocratie l'envoyait sans son accord ici !
Mais de tout ceci il ne se rappelait de rien, il se souvenait juste d'une lettre mais en avait oublié le contenu et été arrivé ici... Est-ce un cauchemar ? Est-ce la réalité ?

Ce souvenir aussi, si doux si beau de la Grèce, son pays, les rayons du soleil frappant la mer Égée, le gout de l'olive de chez lui, ça lui manquait... et le rongait.
On lui indiqua seulement que le lieu dans lequel il se trouve est un institut pour les nations... Et sa tête lui tournait :"Qu'ai ce que j'ai fais ?" Cette question toujours la même, le pauvre ne réussi plus a penser a autres choses puis le temps passa et il découvrit les autres nations. Malgré qu'il n'ait aucune animosité pour elles, il préfère s'enfermer dans un livre et oublier... oublier tout ça...

"I skoteiní éthnous kai tou ekprosópou tis me."
"La nation sombre et son représentant avec."