A mes gloires passées | Autriche
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A mes gloires passées | Autriche
DOSSIER MEDICAL
• Nation représentée : République d’Autriche • Nom et prénom : M. EDELSTEIN Roderich • Âge : 25 ans • Date d'anniversaire : 26 Octobre • Sexe : Masculin • Poids : 176 cm • Taille : 55 kg | INFOS |
JOURNAL D’OBSERVATION
• Vous projetez vous mieux dans des mondes imaginaires ou dans le passé ? :
Désormais pensionnaire, il semblerait que M. EDELSTEIN préfère se projette bien mieux dans le passé que dans des mondes imaginaires contrairement à d’autres pensionnaires.• Avez vous une peur particulière ? :
Rien dans le centre ne semble l’effrayer aux premiers abords, le pensionnaire semble malgré tout plus nerveux lorsqu’il est proche d’une fenêtre durant une querelle. La faune marine semble aussi l’effrayer mais n’y étant confronté au centre, aucune affirmation ne peut être apportée. • Avez vous un objet fétiche ? :
M. EDELSTEIN ne semble vouloir se séparer de ses lunettes dont la monture semble dater. Nous lui avons proposé de lui en changer ou des lentilles de contact mais il a balayé les options d’un geste de la main. Le piano qui était chez lui s’avère aussi être un objet assez important, en jouant paraissant être une nécessité pour lui.• Que faites vous principalement durant votre temps libre ? :
Lorsque le pensionnaire n’a rien à faire, il n’est pas improbable de le retrouver en train de chanter à voix basse ou simplement siffler un air de musique. De temps à autres, il cuisine quelques pâtisseries ou lit un livre. Mais la plupart du temps, il semble simplement perdu dans ses pensés dans un endroit calme.• Avez vous des talents artistiques, sportifs ou techniques ? :
Sans conteste, M. EDELSTEIN est un musicien avec un goût certain pour l’art. Il possède aussi quelques talents en pâtisserie.• Qu'est-ce que vous appréciez particulièrement ? :
Comme nous avons pu le voir plus haut dans le rapport, il aime le calme, la pâtisserie ainsi que la musique surtout « classique » au sens large du terme.• Qu'est-ce qui au contraire peut vous rebuter ? :
M. EDELSTEIN abhorre l’effort physique intense, être forcé d’agir vite ou sans réflexion, être contraint et devoir se soumettre. Il se montre donc parfois récalcitrant sans pour autant créer de grosses vagues. Description physique Comment décrire notre nation autrichienne, Sans s’égarer dans la beauté qui est sienne. Il est certain qu’elle possède un charme noble Qui ne semble attirer de regard appréciable. De cette blancheur opaline et de ces traits fins On se complait à lui deviner une vie Qui ne le mènera point sur les longs chemins Auxquels il préfèrera la douceur d’un lit. Cependant, ses doux traits sont désormais tirés, La faute à une captivité non-désirée, Il reste que cela ne gâche sa beauté. C’est d’un nez aquilin qu’il est magnifié Mais aussi, près de ses lèvres, un grain de beauté. Ces lèvres dépeignent rarement un sourire, Autant en font ces yeux aux reflets d’améthystes. Ces yeux qui sont siens, et presque irréalistes, Préfèrent se fermer quand Roderich soupire. De deux fins sourcils bruns ses yeux sont surmontés Et d’une paire de lunettes sont cachés. Mais est-ce triste pour ce qu’il en reste à voir, Des yeux vides d’éclat et de signes d’espoir ? Si une chose n’a pas perdu son éclat C’est, par contre, sa chevelure chocolat Coupée courte mais conservant ses mèches folles Avec notamment Mariazell qui s’affole Quand d’une émotion elle se fait la diva. Si on baisse les yeux pour contempler son cou C’est sa pomme d’Adam qui, lorsqu’il parle, joue Ainsi qu’un collier qu’on peut apercevoir Avec une croix car il n’a cessé de croire. Pour finir avec l’apparence générale De son mètre soixante-seize il est fier Mais peut-être manque-t-il des muscles d’un mâle Il ne fera pourtant point de sport, pas plus qu’hier. Malgré tout il conservera bien la tête haute. A la bravoure ou la rigueur, à qui la faute ? De sa noblesse, cela sera une note. On pourra estimer cette droiture sotte, Mais ça serait une différente anecdote. | Description Mentale Pour avoir appris à connaître cette chère nation autrichienne, décrire son caractère n’est pas des plus aisés mes chers amis. Evidemment, de part son éducation digne de son rang, il est l’un de ceux dont le langage est des plus raffinés et l’intellect des plus cultivés. Il n’a que rarement le verbe haut et ne jure que peu. Il serait de toute manière mal venu qu’un jeune maître tel que lui ait un langage discourtois. Il n’est pas d’un naturel avenant mais et cela n’a pas changé depuis son arrivé au centre, et s’est peut-être même replié sur lui-même comme lorsqu’il était une toute jeune nation. Son sourire déjà n’est qu’un vague souvenir, se rappelle-t-il seulement comment on fait ? Se souvient-il encore comment il souriait victorieusement par le passé comme durant le Congrès de Vienne ? Ou ces sourires ne sont-ils plus que des fantômes du passé qui le hantent lorsque son esprit divague dans les souvenirs de ces années fastes. Il semble qu’il rechignait désormais à exprimer ses sentiments par la musique et les montrer à travers des gestes ou des actions lui semblait si inapproprié. Si nous voulions faire simple nous pourrions dire qu’il est froid à bien des égards. Cependant cette froideur apparente ne signifie pas qu’il manque de sensibilité, il a simplement la sienne qu’il se garde bien souvent de la laisser paraître. Après tout, un artiste ne peut pas ne point avoir de sensibilité ! L’Autrichien est aussi une personne des plus fières. Après tout, il a été un empire, il a eu une place prépondérante dans le Saint-Empire Romain Germanique et en Europe fut une époque, et il garde une grande fierté de tout cela. Quelle sensation grisante cela avait été d’être craint par les autres nations ! Et c’est en vertu de cela qui n’aime pas se laisser commander sans raison par de parfaits étrangers. Il doit même tenir cela en horreur. Alors, à part si la raison est réellement pertinente ou qu’il y soit contraint par la force, il aura tendance à ne pas faire ce qu’on lui demande si l’ordre est formulé d’une manière qui lui déplait ou s’il entre en confrontation avec ses convictions. Il y a, malgré cela, très peu de risque qu’il se rebelle violement de manière physique face à un ordre, préférant réfuter verbalement de manière parfaitement calme. Il est assez travailleur bien qu’il le soit moins que d’autre nation comme Allemagne. En comparaison avec lui, il s’adonne bien plus à des loisirs qui lui plaisent plutôt qu’à ses tâches. Quelle perte est-ce pour lui de ne plus pouvoir écouter une valse viennoise ou un opéra dans ces lieux ! Hormis cela que peut-on dire de vous ? Il n’est pas une personne des plus ordonnées, évidemment il range ce qu’il faut quand il le faut mais il n’est pas improbable qu’il laisse traîner des affaires cependant, le fait qu’il ne range pas ne signifie pas qu’il ne fait pas attention à ses affaires, bien au contraire ! Il fait tout pour que ses affaires durent le plus longtemps possible n’hésitant pas à rapiécer chacun de ses sous-vêtements afin de pouvoir continuer de le porter. S’il est très adapté à une vie d’intérieur, il n’est cependant point fait pour l’extérieur, il n’aime pas les activités sportives et se fatigue extrêmement rapidement. De plus, son sens de l’orientation est des plus piètres, c’est à se demander comment il a pu survivre tout ce temps ! |
• Pseudo : Cattleya • Age : 18 ans • Depuis combien de temps RP vous ? Entre deux et sept ans, tout dépend de ce qu’on considère comme RP • Comment avez vous trouvé ce forum ? : un lien qui a popé dans une conversation et me voila • Code du règlement : (validé) • Des commentaires ? Je m’excuse pour cette fiche… Très « personnelle » comme dirait les professeurs, mes fiches sont un peu mon terrain d’expérimentation et ça se voit –ouiouijemesuisamuséesurcettefiche- Puis faut aussi dire que le train c’est le mal et que c’est à cause de ce mal que vous vous retrouvez avec moi sur les bras et un poème en guise de fiche, si si. Mais sinon j’espère qu’on fera de bons RPs et que je serais à la hauteur ! | Et toi ? |
"Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart, tout Weber,
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets
Gérard de Nerval"
Histoire
Qu’avait-il donc fait pour mériter un renvoi si brutal ? Vraiment, qu’avait-il donc fait se demandait-il sans trouver de réponse. Il avait pourtant toujours été entièrement dévoué à l’Autriche, lui qui en était la représentation, et pourtant… Fut-ce sa dévotion qui le précipita sur le chemin pour les Etats-Unis ? Il ne savait que penser de tout cela, en dehors du fait qu’il se sentait trahi. Trahi par un de ses propres enfants, par cette enfant qui devait pourtant être en charge de sa personne puisqu’il était le président de l’Autriche. Allongé sur son lit de l’institut durant une de ces nuits où Morphée vous tourne le dos, dédaignant, il se remémorait comment tout cela avait débuté.
Il n’est pas rare que les pays européens soient le cadre de vagues d’immigration plus ou moins importante, mais celles de cette année 2015 battaient des records. Que ce soit des Syriens, des Irakiens ou même des Russes, les pays européens étaient comme submergés par les demandes d’asile de ces gens fuyant leur patrie. L’Autriche n’était évidemment pas une exception et elle n’avait connu une aussi grande immigration depuis 1999. Si dans un premier temps les frontières avaient été assez perméables voire complètement ouvertes, elles eurent été bien vite contrôlées afin d’endiguer les arrivées massives de réfugiés. Evidemment, cet afflux de personne n’était pas du goût de tout le monde et Roderich devait bien avouer qu’il n’était pas très favorable à ces nouveaux arrivants sur le territoire autrichien, craignant un peu pour la sécurité et la situation de son pays. On pouvait le taxer de racisme ou de ce qu’on voulait à cause de cela, il n’en avait cure, tout ce qui l’inquiétait était le bien-être de son peuple. Surtout que, disons-le bien, il n’était souvent qu’une passerelle pour ces réfugiés qui désiraient simplement continuer vers le nord, alors il pouvait bien s’opposer à avoir autant de circulation indésirable dans son pays ! Puis, ce n’est pas comme s’il était le seul à se montrer réticent face à cette immigration massive, il suffisait de se tourner vers l’Allemagne ou la Hongrie pour se rendre compte qu’elle posait des problèmes à de nombreuses personnes.
Toujours était-il qu’il n’avait manqué de faire part de son point de vue à son chef d’Etat à plusieurs reprises, espérant pouvoir ouvrir un dialogue sur la question, mais il avait souvent été ignoré, se voyant souvent répondre que ce n’était pas si simple et cela l’énervait. Si on lui demandait son opinion, il faudrait refuser toutes les demandes d’asile, car le pays ne pouvait subvenir aux besoins de tous ces réfugiés et en ces temps dur, ce n’était pas le moment de faire des largesses ! Puis il fallait dire qu’il n’aimait pas non plus avoir de trop grande population de nationalité différente s’installant pour un long moment en territoire autrichien. Cela pouvait paraître bête, il savait qu’il n’en ressortirait surement rien, mais ils savaient comment les affrontements entre nationalité pouvait être et ne voulait pas revivre ce genre de chose.
C’est surement à force d’entendre Roderich aborder le sujet que son chef d’Etat vit germer l’idée de l’envoyer à l’institut. Après tout, si la nation n’était plus là, si elle n’existait plus, peut-être serait-ce la fin des nationalités et tout le monde se retrouverait égaux, il pourrait accueillir les réfugiés comme il le voulait sans avoir le brun lui répéter qu’il ferait mieux de faire attention en accueillant ces étrangers. La lettre qu’il avait reçu disait peut-être vrai, peut-être était-il bon d’envoyer les nations là-bas. C’est surement avec cet état d’esprit que son président eut mis Roderich dans un avion direction les Etats-Unis d’Amérique.
Roderich vécut réellement ça comme une trahison, il fut extrêmement blessé. Il voulait seulement le bien de ses enfants alors pourquoi ? Pourquoi méritait-il un tel traitement ? Cela faisait si mal, et il ne pouvait plus délivrer ses émotions sur son piano qui était resté à Vienne, et ce n’était pas dans cet « institut pour nation » qu’il allait jouer du piano ! De toute façon il n’y en avait pas alors…
Dans les premiers temps de son séjour, l’Autrichien c’était enfoncé dans un mutisme, ouvrant tout juste la bouche pour refuser de prendre les médicaments qu’on lui donnait, évitant les autres résidents du mieux qu’il le pouvait, si bien qu’il savait à peine qui était là, sortant très rarement de sa chambre. Vous lui posiez une question ? Vous pouviez toujours attendre la réponse ! Vous lui tendiez des médicaments ? Il vous faisait non de la tête ou les balayait parfois de la main dans un geste las. Il avait cependant réfléchit durant ce temps et conclut que le personnel de l’institut ne pouvait surement pas le laisser tranquille avec ces médicaments et, qu’un jour ou l’autre, il le forcerait à les prendre, et selon lui il valait mieux que ce soit le plus tard possible car on ne savait ce que ces médicaments avaient comme effets. Il fallait donc qu’il ruse pour pouvoir continuer à les éviter. C’est à ce moment là qu’il commença à les accepter mais il trouvait toujours un moyen pour ne pas avoir à les avaler et s’en débarrasser, mais cela marchait-il peut-être parce qu’il était là depuis peu, il avait peur du moment où il serait découvert mais qu’importe, il continuerait tant que ça marcherait. Dans le même temps, il arrêta d’éviter les autres nations sans pour autant avoir bien plus d’interaction sociale, tout juste échangeait-il un bonjour et cette situation le portait sur les nerfs. Il ne pouvait jouer de piano, ne parlait presque à personne, était forcé à prendre des médicaments, passait parfois des nuits blanches ou faisait des cauchemars, tout s’accumulait et le fatiguait mentalement, il n’était pas familier avec ce genre d’environnement. Ce devait être pour s’évader de cet endroit que tant de souvenirs resurgissaient ces derniers temps. Il était plus doux de repenser à sa chère Maria Theresia ou sa grandeur passé que de regarder les autres pensionnaires en décadence et les murs des pièces bien trop petites de l’institut. Mais cela ne voulait pas dire qu’il partageait son histoire avec ceux qui lui demandaient ! C’était ses souvenirs à lui, ses précieux trésors qu’il conservait jalousement. Parfois lui arrivait-il même de mentir et de donner des informations volontairement fausse mais facilement vérifiables de telle sorte qu’à chaque fois qu’on lui pointait l’incohérence de ses propos par rapport aux faits déjà établis, il faisait mine d’être surpris, malgré un petit sourire en coin qui se dessinait parfois, et évoquait à quel point ces souvenirs étaient lointain et avaient dû se détériorer au cours du temps ou à cause des médicaments.
Mais enfin, ce que l’on pouvait dire pour sûr c’est qu’entre les murs blancs de cet institut Roderich ne s’était pas encore totalement perdu. C’était dur et cela l’épuisait, mais il s’accrochait encore et, quitte à se perdre, il préférait encore s’égarer dans les limbes de son passé plutôt que dans des délires sans aucun sens, redevenir l’ancien Empire central qu’il était plutôt qu’un nouvel empereur de nulle part. Pour le moment il ravalait ses craintes et gardait la tête haute, espérant duper les employer encore longtemps si eux ne l’avaient pas déjà dupé. Il savait que c’était possible car les Hommes avides auxquels il ne faisait désormais plus confiance était prêt à tout pour atteindre leur but, mais il n’avait pas dit son dernier mot, lui aussi était intelligent et c’était désormais une partie d’échec pour sa santé mentale qui se jouait entre eux et ce jusqu’à ce qu’un des rois tombe. Sera-ce lui ou cet institut qui chutera en premier ?
"Je n’ai jamais fermé mon cœur aux cris de mes malheureux enfants, c’est la plus consolante idée que j’ai eu dans mes derniers instants chez moi, en Autriche."
Dernière édition par Autriche / Roderich le Sam 20 Fév - 23:22, édité 2 fois
Autriche / Roderich
Re: A mes gloires passées | Autriche
Bienvenue Autriche !
Bon courage pour cette fiche
Bon courage pour cette fiche
Hongrie / Erzsébet
Re: A mes gloires passées | Autriche
Nous te souhaitons la bienvenue parmi nous !
Ta fiche est validée, tu intégreras le groupe Camélia, et tu iras donc dans l’aile n°5 chambre n°6.
Ton nombre de crédits s’élève à présent à 20
Ta jauge de conscience est de 82%
Tu dispose donc également de 1 Univers Alternatifs et 8 Périodes Historiques à choisir parmi ceux disponibles.
Tu peux dès à présent errer dans l’institut, commencer à rp et passer en chatbox. Mais tu peux aussi commencer ton Journal de Bord, ainsi que rédiger ta Fiche de Relations.
Bon jeu parmi nous et amuse toi bien à Hetalia : Beyond Insanity.
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