Mir wëlle bleiwe wat mir sinn ♦ Lëtzebuerg

Au début c'était une journée comme les autres. Tout était normal jusqu'à ce que cet événement arrive.

Eliot, après avoir travaillé toute la matinée comme à son habitude, avait décidé de s'entraîner un peu à l'épée dans la salle qui était dédié à cette discipline. Certes, cet exercice n'était plus vraiment d'actualité à une telle époque mais le blond lui aimait bien, et puis ça le détendait et ça lui permettait de passer le temps. Ainsi il était tranquillement en train de se défouler sur un des mannequins de la grande pièce lorsque l'on vient frapper à la porte. Aussitôt il s'arrêta et autorisa la personne à entrer. Ce n'était autre que le grand-duc du pays.

Le Luxembourgeois fut assez surpris, ne s'attendant pas à le voir à cet endroit à une telle heure. Il n'était pas tard, son supérieur devait avoir d'autres choses à faire, mais cela ne l'avait pas empêché de l’accueillir avec le sourire, lui demandant ce que lui valait cette soudaine visite. Et sa question eue une réponse très rapide est claire.
En effet le grand-duc lui avait expliqué clairement la situation sans pour autant lui donner tous les détails, lui donnant seulement les informations qui lui seraient utiles. Avec ceci, leur discussion avait duré un petit moment, Eliot voulant tout de même comprendre pourquoi une telle décision avait-elle était prise, et même si le duc ne lui avait pas donné toutes les réponses le blond c'était contenté de ce qu'il venait d'apprendre. "Si c'est ce que vous désirez, je me rendrai donc dans cet institut le plus tôt possible."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Une fois cette discussion finie, Eliot était parti dans sa chambre pour préparer ses affaires et s'organiser pour prendre le premier avion en direction des Etats-Unis pour se rendre dans ce fameux institut.

Durant le voyage le blond, s'était montré pensif. Réfléchissant aux paroles que lui avait dites son supérieur. Après tout s'il avait accepté cette décision demandant ainsi au luxembourgeois de partir c'est qu'il y avait une bonne raison derrière tout ça. Par conséquent Eliot était confiant. Le grand-duc n'avait pas pour habitude de prendre de mauvaises décisions alors il n'y avait aucune raison pour que celle-ci en soit une.

Après plusieurs heures de vol, Eliot était arrivé à l'institut, et n'eut aucun problème pour s’intégrer. Bien qu'il ne trouvait pas énormément de choses qui l'intéressaient vraiment pour s'occuper, il avait réussi à s'habituer à cette ambiance, et puis ce n'est pas comme s'il était seul. Toutes les autres nations étaient dans la même situation que lui alors il ne s'inquiétait pas. Et il avait également croisé le chemin de personne qu'il appréciait et a également pu faire la connaissance d'autres personnes, il n'avait donc aucune raison de se plaindre. Enfin si... Il y avait bien une chose qui le rebutait particulièrement : Les médicaments.
En effet, au début Eliot les prenaient sans trop rien dire, et cela bien que les sensations de ces derniers lui donnait l'impression d'être drogué. Mais comme le personnel lui disait que c'était pour son bien il leur faisait confiance. Mais au fur à mesure que les jours passaient le blond se sentait vraiment étrange.

Lorsqu'il ne se retrouvait pas à halluciner et à voir des choses plus bizarres les unes que les autres comme des animaux qui parlent, il lui arrivait de revivre une période de son passé. Sensations éprouvées, odeurs senties, douleurs ressenties,... Tous y passaient et il commençait à trouver ça très désagréable. Ainsi, après un petit moment à réfléchir il en avait conclu que les médicaments qu'on lui donnait était la cause de son problème. Alors quand il le pouvait, parce qu'il avait bien conscience que cela n'allait pas toujours fonctionner, il faisait semblant de prendre ses médicaments alors qu'en réalité il les recrachaient directement des que le personnel tournait le dos, ce qui par la suite poussa le blond à se montrer très hypocrite envers ces personnes. Personnes qui avait bien compris qu'Eliot ne prenait pas toujours ce qu'on lui donnait mais le blond ne lâchait pas l'affaire et quand il ne pouvait ne pas les prendre il le faisait.